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Comment prendre sa retraite à 60 ans ?

  • Photo du rédacteur: Tom Madon
    Tom Madon
  • 14 mai
  • 5 min de lecture

La retraite à 60 ans est un rêve pour plusieurs Québécois. Quitter le travail plus tôt, profiter de sa liberté, voyager, passer plus de temps avec ses proches… Mais est-ce vraiment possible ? Et surtout, est-ce viable à long terme ?


Dans cet article, nous verrons en détail les conditions pour prendre sa retraite à 60 ans, les avantages et inconvénients, les impacts financiers et fiscaux, ainsi que le rôle essentiel de la planification financière dans cette transition de vie.


retraite à 60 ans

Peut-on prendre sa retraite à 60 ans au Québec ?


Oui, il est tout à fait possible de prendre sa retraite à 60 ans. En fait, c’est même l’âge minimal pour commencer à recevoir la rente du Régime de rentes du Québec (RRQ). Toutefois, le choix de partir plus tôt entraîne une réduction permanente de vos prestations.


Voici les règles en vigueur :


  • RRQ : réduction de 0,6 % par mois avant 65 ans, soit jusqu’à 36 % de moins si vous commencez à 60 ans.

  • RPC : réduction de 0,6 % par mois également, donc 36 % en moins à 60 ans.


Cela signifie que vous acceptez un montant réduit à vie, en échange de recevoir votre rente plus tôt.


Les avantages d'une retraite à 60 ans


Malgré la baisse des rentes publiques, la retraite à 60 ans comporte de nombreux avantages :


  • Un meilleur équilibre de vie : vous profitez de vos années en bonne santé.

  • Réduction du stress professionnel et plus de temps pour vos projets personnels.

  • Possibilité d’aider votre entourage, notamment vos parents âgés ou vos petits-enfants.

  • Planification plus souple des retraits : vous avez accès à votre épargne personnelle (REER, CELI) pour compenser.

  • Décaissement stratégique : certains préfèrent retirer des sommes à faible taux d’imposition entre 60 et 70 ans, avant que la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) commence.


Les désavantages à considérer


Une retraite à 60 ans implique tout de même plusieurs défis :


  • Prestations publiques réduites de manière permanente.

  • Durée de retraite plus longue à financer : potentiellement 30 ans ou plus.

  • Risque d’épuisement du capital si les placements ne suivent pas.

  • Pertes fiscales potentielles : certains crédits ou allégements ne sont disponibles qu’à partir de 65 ans.


Exemple : le crédit d’impôt pour revenu de retraite et le fractionnement du revenu deviennent beaucoup plus intéressants après 65 ans.


La retraite à 60 ans sans planification : une erreur coûteuse


Beaucoup de gens pensent qu’ils peuvent s’improviser une retraite à 60 ans en retirant simplement leurs REER et en demandant la RRQ. Pourtant, sans planification financière, cette approche comporte des risques :


  • Retraits précipités entraînant des impôts élevés.

  • Décaissements désordonnés : retirer du REER alors que le CELI aurait été plus avantageux.

  • Mauvaises décisions de couple : deux conjoints qui prennent la retraite à 60 ans sans tenir compte du fractionnement possible ou de la répartition des actifs.


Les bénéfices d’une bonne planification pour la retraite à 60 ans


Faire une planification financière sérieuse permet de :


  • Prolonger la durée de vie de votre patrimoine.

  • Réduire l’impôt à payer grâce à des stratégies de décaissement adaptées.

  • Maximiser vos rentes publiques en tenant compte de l’âge idéal pour les demander.

  • Tenir compte des prestations fiscales : crédits pour pension, pour l’âge, pour revenus modestes.

  • Identifier les risques comme l’inflation, la longévité ou les soins de santé futurs.


Un planificateur peut aussi vous aider à répondre à ces questions essentielles :


  • À quel moment dois-je commencer ma RRQ ou mon RPC ?

  • Quel sera mon revenu net après impôts chaque année ?

  • Quel est l’impact d’un retour au travail à temps partiel ?

  • Quelle est la meilleure façon d’utiliser mon REER, CELI ou CRI ?

  • Est-ce que mon capital est suffisant jusqu’à 90 ou 95 ans ?


Combien d’argent faut-il pour une retraite à 60 ans ?


Il n’y a pas de chiffre magique. Tout dépend de votre style de vie, de vos besoins mensuels, de vos projets de retraite, de vos dettes, et de votre espérance de vie.


En général, on recommande de viser entre 60 % et 80 % du revenu brut que vous aviez en emploi. Si vous aviez un revenu de 70 000 $, cela représente environ 42 000 $ à 56 000 $ par an.


Il faudra alors calculer :


  • Ce que rapporteront vos rentes publiques (RRQ, RPC, PSV).

  • Vos revenus issus de placements (REER, CELI, comptes non enregistrés).

  • Vos éventuels revenus locatifs ou de retraite d’employeur.

  • L’impact de l’inflation et des impôts sur ces revenus.


Encore une fois, la planification est cruciale pour faire ces calculs et ne rien oublier.


Travailler après 60 ans : un levier stratégique


Prendre sa retraite à 60 ans ne signifie pas toujours arrêter de travailler complètement. Plusieurs Québécois choisissent :

  • Un emploi à temps partiel pour combler un manque à gagner.

  • Une retraite progressive : réduction des heures, tout en conservant certains avantages sociaux.

  • Une activité d’appoint (consultation, contrat, travail autonome).


Ce choix permet de :


  • Retarder les retraits importants de vos placements.

  • Continuer à cotiser au RRQ (et obtenir la prestation après-retraite).

  • Maintenir une vie sociale et un sentiment d’utilité.


La retraite à 60 ans en couple : attention à la coordination


Si vous vivez en couple, il est encore plus important de coordonner vos décisions :


  • Un conjoint qui retarde la RRQ peut aider à augmenter le revenu familial à long terme.

  • Le fractionnement du revenu à partir de 65 ans peut réduire considérablement votre impôt combiné.

  • Il faut tenir compte de l’écart d’âge, des régimes d’employeur et des objectifs communs.


Une planification conjointe est souvent plus avantageuse que deux plans séparés.


Étapes pour réussir sa retraite à 60 ans


  1. Évaluer vos dépenses prévues en retraite (essentielles et discrétionnaires).

  2. Faire l’inventaire de toutes vos sources de revenus.

  3. Demander une projection personnalisée à un planificateur financier.

  4. Simuler différents scénarios (début de RRQ à 60, 63, 65 ou 70 ans).

  5. Mettre en place un plan de décaissement fiscalement intelligent.

  6. Réviser votre plan chaque année, selon les marchés, votre santé et vos besoins.


Conclusion


La retraite à 60 ans est un objectif réaliste, mais elle demande une planification sérieuse. Sans un plan structuré, le risque est élevé de manquer de liquidités, de payer trop d’impôt, ou de vivre avec un revenu insuffisant.


Avec l’aide d’un planificateur financier, vous pouvez transformer ce rêve en projet concret : choisir le bon moment pour chaque revenu, bâtir une stratégie fiscale durable et vivre votre retraite en toute tranquillité.


Évaluation gratuite


Vous pensez prendre votre retraite à 60 ans ? Ne laissez pas les incertitudes nuire à votre avenir. Prenez rendez-vous dès maintenant pour une consultation gratuite.


Ensemble, nous verrons comment sécuriser vos revenus, réduire votre impôt et bâtir un plan de retraite à 60 ans qui tient la route jusqu’à 90 ans… et plus.



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Tom Madon, B.A.A., Pl. Fin.

Représentant autonome

Planificateur financier

Conseiller en sécurité financière

Représentant en épargne collective*

AMF: 217896

2540 Boul. Daniel-Johnson, Suite 710

Laval, QC, H7T 2S3

Téléphone: 514-743-8712

Courriel: tom.madon@sfl.ca

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